30 octobre 2023

Côtes charentaises et Golfe des Santons : Coquillages marins et huitres...

 Les côtes charentaises : Domaine des coquillages marins comestibles  ... 



            Les coquillages comestibles des côtes charentaises étaient déjà consommés pendant les différentes périodes préhistoriques : Paléolithique, Mésolithique, Néolithique et âges du Bronze

            Plusieurs sites situés à proximité des côtes Atlantiques de la Charente-Maritime ont permis de constater et de confirmer cette consommation à des fins alimentaires des coquillages dans les environs immédiats des lieux de récolte. 

            Les mollusques comestibles ont en effet été importants pour les hommes des différentes époques préhistoriques, comme source de nourriture, source de matière première, pour la confection d'objets et aussi d'exemples inspirants la création d'objets esthétiques et favorisant l'expression culturelle. 

            Des découvertes archéologiques faites sur le site de Ponthezières, à proximité de la côte occidentale de l'Île d'Oléron, sur le territoire de la commune de Saint-Georges d'Oléron, ont permis l'études de ces coquillages comestibles, exploités pour leur valeur nutritive et aussi utilisés comme objets de parure par les populations locales, pendant la période de la Culture de l'Artenacien au Néolithique Final, il y environ dix sept mille ans avant le présent (17.000 AP). 

Amas de coquillages en contexte archéologique
d'un site côtier Mésolithique


            Les coquillages consommés aux époques Mésolithique et Néolithique, sur des sites proches des côtes ou peu éloignés de la zone côtière ou des estuaires des fleuves, étaient par ordre d'importance : les huîtres plates (Ostrea edulis) ; les patelles (Patella), plus souvent dénommées berniques ou « chapeau chinois »  ; les coques communes (Cerastoderma erule) ; les moules communes (Mytilus edulis) ; les scrobiculaires (Scrobicularia), genre de mollusque bivalve ;  les littorines obtuses (Littorina obtusata), espèce de mollusque gastropode marin à coquille spiralée, apparentés aux escargots de mer ; les cyprées (Trivia monacha), espèce de mollusque gastéropode marin à coquille enroulée de forme allongée, appelés « grains de café ou porcelaine » ; les nasse réticulées (Nassarius reticulatus), mollusque gastéropode à coque striée, plus généralement appelé « bigorneau ».

            Les découvertes archéologiques faites sur plusieurs sites de l'intérieur des terres, à proximité de la vallée du Fleuve Charente au Nord d'Angoulême, datés de l'âge du Bronze, ont permis de confirmer que les parures en coquillages venues de la côte Atlantique charentaise avaient été colportées à une distance relativement éloignée des lieux de récolte et de production. 

            Ainsi, des perles discoïdes fabriquées grâce à l'utilisation de coquilles marines, principalement des coques (Cerastoderma edule) ont été découvertes lors de la fouille de sépultures, datées de l'âge du Bronze ancien, sur le site du Mas de Champ Redon, proche de Luxé en Charente, situé à plus de cent kilomètres des  rivages charentais de l'Océan Atlantique

Objets de parure de l'âge du Bronze : Perles discoïdes 


            La sélection, la récolte et la diversification des différentes sortes de coquillages consommés à l'âge du Bronze, retrouvés lors de fouilles archéologiques sur plusieurs sites proches des côtes charentaises, semblent avoir peut variées par comparaison aux découvertes plus anciennes du Néolithique. Cependant les espèces consommées varient beaucoup selon les lieux d'implantation des habitats préhistoriques. 

            Les études en laboratoires des différents coquillages et restes alimentaires marins, trouvés sur des sites de l'âge du Bronze, ont permis d'identifier des espèces identiques à celles récoltées et consommés pendant la période Néolithique

            On retrouve en effet : les coques communes (Cerastoderma erule), qui sont de loin les coquillages les plus abondants retrouvés sur les sites d'habitation ; les scrobiculaires (Scrobicularia), souvent appelés lavignons, qui sont un genre de mollusques bivalves, et aussi  les patelles ou berniques (Patella), ces deux dernières espèces étant parfois aussi importantes dans les dépôts de coquilles que les coques. 

            Cependant, les huîtres plates (Ostrea edulis), localement dénommées belons sur les côtes bretonnes, n'ont pu être répertoriées qu'en très petit nombre sur les sites de l'âge du Bronze situés à proximité des côtes charentaises. Les pratiques alimentaires évolueront entre la période du Bronze ancien et celle de la Tène finale et ce n'est qu'à l'époque pré-romaine que les huitres commenceront à être plus appréciées que les autres coquillages.

Huitres plates (Ostrea edulis)


            Il a été constaté que les patelles (Patella), les moules communes (Mytilus edulis) et les scrobiculaires (Scrobicularia) ont été consommées pendant l'ensemble de la Protohistoire. Mais ce n'est en effet qu'à partir de la fin de l'âge du Fer que la consommation des huîtres plates (Ostrea edulis) et des palourdes européennes (Ruditapes decussatus) sera intégrée dans le régime alimentaires des populations des côtes charentaises et des rives de l'Estuaire du Fleuve Charente. et aussi dans celui des habitants de la Province celtique des Santons ou Santones

            Il parait vraisemblable que c'est sous l'influence de la romanisation que dans les dernières décennies avant l'Ère historique la consommation des huîtres plates (Ostrea edulis) et des palourdes européennes (Ruditapes decussatus) s'est développée à tel point qu'elle deviendra une des composantes majeures des régimes alimentaires des populations gallo-romaine de la Civitas Santonum

            Pendant l'Antiquité romaine, les gallo-romains des riches domaines de la Province de Saintonge romaine, désigné sous le vocable de Civitas Santonum, comme ceux de l'ouest de l'ancienne Région du Limousin, la Civitas Lemovicum, et aussi les habitants les plus aisés des villes et des bourgades antiques de l'Aquitaine Romaine, étaient  des grands consommateurs d'huitres. 

            Ce goût prononcé pour la consommation de coquillages marins et particulièrement des huitres par les populations gallo-romaines est attesté par les découvertes archéologiques qui ont permis de mettre à jour des amas de coquilles d'huitres amoncelés dans les dépotoirs urbains et sur les nombreux sites des villas gallo-romaines, et ce, jusqu'à une distance de cent vingt kilomètres du littoral. 

            L'intérêt porter aux coquillages par les gallo-romains se retrouvait aussi dans les décors muraux des riches demeures de la cité de Mediolanum Santonum, l'actuelle ville de Saintes, en Charente-Maritime, qui fut au Ier siècle la capitale de l'Aquitaine Romaine.

Décor de plafond gallo-romain
découvert à Mediolanum Santonum (Saintes)


            Cette situation ou les huitres et les coquillages tenaient une place importante dans le commerce régional a été radicalement modifiée pendant la période des Grandes Invasions, qui suivit la chute de l'Empire Romain, lorsque les premiers raids des Alamans en l'an 276 et ceux des Vandales en l'an 408 déstabilisèrent l'activité économique de la province gallo-romaine de la Saintonge. et contraignirent la cité gallo-romaine de Mediolanum Santonum à se replier à l'intérieur d'une enceinte de remparts.   

            Le commerce des huitres disparu presque totalement dans l'arrière pays entre le 5e et le 11e siècle. Pendant cette période, longue de plusieurs siècles, la production, la consommation et le commerce des huitres furent  très limité et n'ont été maintenus qu'aux abords directs des zones côtières de production.  

            Cependant, au cours du Moyen-âge, vers la fin du 11e siècle ou le début du 12e siècle, les coquillages marins comestibles, produits de la pèche artisanales, ont retrouvé un regain d'interêt auprès des consommateurs les plus aisés, particulièrement dans les monastères et lors des festins dans les demeures seigneuriales

            Les archéologues ont pu répertorier un grand nombre de coquillages très divers, retrouvés dans des dépôts, ou dépotoirs, découverts lors de fouilles archéologiques, dans de nombreux sites de l'arrière pays de l'ancienne Province de la Saintonge et de celle voisine de l'Angoumois




            Parmi les coquillages marins comestibles inventoriés il est possible d'énumérer : les huîtres plates (Ostrea edulis), qui étaient comme du temps des gallo-romains les coquillages les plus prisées ; les moules (Mytilus edulis), que l'on a retrouvé en grande quantité sur certains site ; les palourdes ou clovisses (Ruditapes decussatus), qui étaient aussi beaucoup appréciées ; les pétoncles noir (Mimachlamys varia) ; les coques communes ou coques blanches (Cerastoderma erule) ; les praires communes (Venus verrucosa) ; les nasses réticulées (Nassarius reticulatus) et (Bittium reticulatum), qui sont des mollusques de mer à coquille conique ; les coques glauques (Cerastoderma glaucum) et les coques blanches (Cerastoderma edule), appelées aussi bucardes ou sourdons, qui sont des petits mollusques bivalves dont l'extérieur de la coque est caractérisé par une série de cannelures ; les couteaux de mercouteaux gaines ou couteaux droits d'Europe (Solen marginatus), et enfin les bigorneaux communs (Littorina littorea), qui sont des petits gastéropodes à coquille spiralées. 

            Cependant, certains coquillages furent aussi utilisés pour d'autres usages que ceux de l'alimentation ou la confection d'objets de parure, un particulièrement, le pourpre (Nucella lapillus), servit de matière première pour la confection de teinture. Connues aussi sous le nom de pourpre de l'Atlantique ou pilau, à coquille conique turbinée, le pourpre (Nucella lapillus) est un coquillage commun sur les côtes françaises, aux températures généralement plus froides. On le retrouve sur les rivages européens de l'Atlantique, de l'Armorique jusqu'au côtes charentaises. Ce petit coquillage fut utilisé de la Protohistoire au Moyen-âge pour la la confection de teinture ou de colorant pour les tissus.   

            Bien que le commerce des huîtres plates (Ostrea edulis) ait repris au Moyen-âge, leur consommation était principalement destinée aux populations côtières. Ceci, pour des raisons de couts de transport et de conservation. Seuls les nobles, les religieux des monastères et prieurés, les riches bourgeois des grandes villes éloignées des côtes s’autorisaient à acheter et à faire transporter ces coquillages relativement couteux jusqu'à leurs demeures. 

            L'importance du commerce des moules communes (Mytilus edulis) est aussi attestée au Moyen-âge par l'existence d'un « Port Mouclier », ou port des moules, dans la ville de Saintes, au 13e siècle. Son existence est encore visible aujourd'hui dans le nom de la « Ruelle du Port Mouclet », situé sur la rive gauche de la Charente en amont du Pont Bernard Palissy, qui maintient en mémoire ce commerce des coquillages marins le long du Fleuve Charente !

            L’Époque de la Renaissance fut une période faste pendant laquelle le commerce des huîtres se démocratisa et gagna, grâce au transport fluvial et à la réutilisation d’anciens chemins romains réaménagés, les provinces éloignées des côtes de l’Atlantique

            C'est aux 17e et 18siècles que les premières « écaillères », originaires de la région de Marennes et de celle de la Presqu'île d'Arvert, furent envoyées sur les marchés des villes situées sur le cours supérieur de La Charente, où ces personnes dont le travail consiste à ouvrir et vendre des coquillages, assuraient la promotion des huitres, en les faisant gouter à la clientèle des marchés de l'arrière pays. 

« La Marchande d'huitres »
par Victor Gabriel Gilbert (1847- 1935)

L'Estuaire de la Charente et le Golfe des Santons : le domaine des huitres 


            Entre le bourg de Port-des-Barques, sur la rive gauche de la Charente et la ville de Fouras sur la rive droite, les eaux du fleuve se mêlent définitivement à celles de l’Océan Atlantique à hauteur de l'Île Madame, en Charente-Maritime.

            Les variations des apports en eau douce de La Charente influent sur le taux de salinité des eaux de mer à l’avant de l’estuaire. Celle-ci est inférieure à la proportion de salinité des eaux du plein océan. Cette salinité particulière, caractéristique des Pertuis charentais, favorise l’ostréiculture du Bassin de Marennes-Oléron, ainsi que la culture des huitres aux abords de l'Île Madame, de la Presqu’île de Fouras et de l'Île d'Aix, en Charente-Maritime.


            L’aire géographique pour la naissance, l’affinage et l’élevage en claires des huîtres du Bassin de Marennes-Oléron, est répartie sur vingt sept communes des côtes de la Charente-Maritime

             Les claires, qui sont d’anciens marais salants reconvertis, utilisées pour l’élevage et l’affinage des huitres, étendent leur mosaïque d’eau et de levées de terre sur plus de 3.000 hectares entre l’estuaire de la Seudre, et celui de la Charente, et également sur la côte de l’Île d’Oléron et dans les Pertuis charentais.

Carte du Golfe de Saintonge, il y a environ 2000 ans,
réalisée par l'Abbé Victor Auguste Lacurie (1799 - 1878) 


            Comme pour la vie aquatique en eaux douce, la vie en eau salée ou en eau saumâtre est dépendante de la qualité de l’eau. Le littoral de Charente-Maritime, où se mêlent des zones d’eaux salées et d’eaux saumâtres, est propice à la reproduction et à l'élevage des huitres et d’autres coquillages, soumis à l'influence des eaux douces de la Charente 

            La culture des huitres est largement tributaire de la qualité et de la quantité des eaux apportée par le Fleuve Charente. Celles-ci sont la source principale d’éléments minéraux nécessaires à la croissance des huîtres.

            Lorsque le débit du fleuve est insuffisant en période de basses-eaux, sous les influences climatiques et le réchauffement des températures des dernières décennies ou sous celle des pompages pour les cultures exigeantes en eau, la salinité du Bassin de Marennes-Oléron augmente ce qui influence le gout des huitres, qui deviennent alors plus salées.

Claires pour l’affinage des huitres, dans le Bassin de Marennes-Oléron

Les huitres Marennes-Oléron : de l'Estuaire aux Sources de la Charente ... 


            Les huîtres plates, « ostréa-édulis », du littoral charentais étaient connues dès l’Époque Gallo-romaine, elles faisaient l’objet de ramassages sur des bancs naturels où elles abondaient. 

             Les Romains et les Gallo-romains en étaient très friands et le poète latin Ausone, qui vécu dans la région de Burdigala (Bordeaux) et en Saintonge au 4e siècle de notre Ère, vanta la qualité des huîtres des Rivages du Médoc et celles en provenance de la Mer des Santons.

            Les Gallo-Romains connaissaient déjà la pratique du « trompage », qui consistait à habituer les huitres à vivre hors de l’eau. Des lieux de stockage, remplis d’huîtres fermées en attente de consommation ou de transfert, ont été découverts sur des sites archéologiques de l’Époque Gallo-romaine, en Charente, notamment aux abords du site du Théâtre gallo-romain des Bouchauds, monument principal de la bourgade gallo-romaine de Germanicomagus


Coquilles d’huitres datant de l’Époque Gallo-romaine

             Des coquilles d’huitres ont été aussi découvertes dans de nombreux sites de gallo-romains de la Civitas Ecolismensium et de la Civitas des Lémovices.

             Les fouilles archéologiques du site rural antique de la Villa gallo-romaine des Couvents, situé sur la commune de La Chapelle-Montbrandeix, en Haute-Vienne, dans le PNR Périgord-Limousinproche de l’ancien itinéraire proto-historique connu sous le nom de « Voie des métaux », les archéologues ont mis à jour un dépotoir contenant de nombreuses coquilles d’huîtres, provenant des côtes de Saintonge

Coquilles d’huitres découvertes sur le site
de la Villa gallo-romaine des Couvents


            La découverte d’un autre important dépôt de coquilles d’huîtres, lors des fouilles de la Villa gallo-romaine d’Antonne, à Pierre-Buffière, en Haute-Vienne, vient également confirmer l’intérêt porté par les riches habitants gallo-romains de la Civitas des Lémovices, aux huîtres en provenance des côtes de Saintonge

            Ces découvertes archéologiques laissent supposer que déjà à l’Époque Gallo-romaine, les huitres originaire du Bassin de Marennes-Oléron étaient remontées de l’estuaire vers la région de la source du Fleuve Charente !

            Il est certain qu’à l’Époque Romaine le sel de mer en provenance de la Côte Atlantique de la Saintonge était transporté par bateaux à fond plats sur la Charente. Il est donc très probable que les huitres du Bassin de Marennes-Oléron suivaient le même chemin fluvial vers l’arrière pays charentais. 

            Arrivés sur les quais du port fluvial de Mediolanum Santonum, l’actuelle ville de Saintes en Charente-Maritime, ou sur ceux du port gallo-romain de Condate, situé près du confluent du Fleuve Charente avec ses affluents le Né et l’Antenne, le sel de mer et les huitres étaient transbordées sur des chariots. Ces produits de la mer transitaient ensuite le long de la Via Agrippa, vers l’intérieur des terres.

Vestiges de la voie romaine, dite « Via Agrippa »,
entre Montignac-sur-Charente et Saint-Cybardeaux


            La Via Agrippa était une importante voie romaine, elle reliait les cités de Mediolanum Santonum, l'actuelle ville de Saintes, dans le département de la Charente-Maritime, avec la cité gallo-romaine d’Augustoritum, la ville de Limoges, préfecture et centre économique de l'actuel département de la Haute-VienneLa Via Agrippa allait finalement rejoindre l’agglomération gallo-romaine de Lugdunum, la ville de Lyon, actuellement chef-lieu de la région Auvergne-Rhône-Alpes et de la métropole de Lyon, qui fut à l’Époque Romaine la capitale des trois grandes provinces de Gaule romaine.

            La Via Agrippa demeura pendant quinze siècles un grand chemin venant des Côtes Charentaises vers les hauteurs du Massif-Central et l’arrière pays, elle fut aussi utilisée comme route du sel et route militaire pendant tout le Moyen-âge et au début des Temps Modernes.

            Le parcours de la Via Agrippa est encore visible dans la traversée des départements de la Charente-Maritime et de la Charente, où elle encore nommée « Chemin des Romains » entre Saint-Sauvent et Saint-Vivien, dans le département de la Charente-Maritime, puis de nouveau entre Cherves-Richemont et Saint-Cybardeauxdans le département de la Charente

            Cette voie romaine venant de la cité de Mediolanum Santonum traversait le cours du Fleuve Charente à hauteur de Montignac-sur-Charente, et passait ensuite près de La Rochefoucauld pour aller rejoindre les Thermes gallo-romains de Cassinomagus, situés dans l'actuelle commune de Chassenon, en Charente-Limousine et distants d'une quinzaine de kilomètres de Chéronnac et des Sources de la Charente !  


Bibliographie succincte :  

            « Préhistoire de la Charente – Les temps anté-historiques en Angoumois à travers les collections du Musée d’Angoulême » ; par : André DEBENATH et Jean-François TOURNEPICHE ; Édition : GERMA ; Publication : 1993 ;

            « Les coquillages marins : objets archéologiques à ne pas négliger. Quelques exemples d'exploitation et d'utilisation dans l'Ouest de la France » ; par Yves GRUET ; Publié dans : Revue Archéologique de l'Ouest ; Édition : 1993 ;

            « L'estuaire de la Charente de la Protohistoire au Moyen Âge ; La Challonnière et Mortantambe (Charente-Maritime) » ; par : Luc PAPORTE ; Publié par : Éditions de la Maison des sciences de l'homme ; Édition : 1998 ; 

            « Les coquillages alimentaires des dépôts et amas coquillers du Mésolithique récent / final de la façade Atlantique de la France : De la fouille à un modèle d'organisation logistique du territoire » ; par : Catherine DUPONT ; Publié dans : Varia 12/2002 ; Publié par : Association pour la promotion de la préhistoire et de l'anthropologie méditerranéenne ; Édition : 2003 ;

            « Teinture et exploitation du pourpre “Nucella Lapillus le long du littoral Atlantique français » ; par : Catherine DUPONT ; Publié dans : Actes du colloque HOMER2011 ; Publié par : British Archaeological Reports, Archeopress, Oxford ; Édition : 2013 ;

            « Consommation de coquillages du Moyen-Âge au début de l'époque moderne sur le littoral charentais : les exemples de Fontdouce et de La Gripperie-Saint-Symphorien (Charente-Maritime) » ; par : Laura LE GOFF et Catherine DUPONT ; Publié dans : AQUITANIA - 31 ; Édition : décembre 2015 ; 

            « Exploitation et utilisation des invertébrés marins durant l'âge du Bronze sur la façade Manche-Atlantique française » ; par : Caroline MOUGNE et Catherine DUPONT ; Publié dans : Actes de la séance de la Société préhistorique française d'Agde ; Édition : octobre 2017 ;

            « Exploitation et utilisation des ressources animales marines à Saintes (Charente-Maritime) du Ier siècle av. notre ère au Ve siècle de notre ère » ; par : Caroline MOUGNE, Jean-Philipe BAIGL, Brice EPHREM, Bernard FARAGO-SZEKERES, Gaëlle LAVOIX, Jean-Baptiste SIQUIN ; Publié dans : L'exploitation des ressources maritimes de l'Antiquité : activités productives et organisation des territoires ; XXXVIIe Rencontres internationales d'archéologie et d'histoire d'Antibes & XIIe Colloque de l'association AGER ; Publié par : APDCA, Antibes ; Édition : 2017 ; 

            « Perles discoïde en coquilles marines et en roche de l'âge du Bronze dans le Centre Ouest de la France : l'exemple du Mas de Champ Redon à Luxé (Charente) » ; par : Caroline MOUGNE, Catherine DUPONT, Querré GUIREC, Patricia SEMELIER et Valérie AUDÉ ; Publié par : Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques ; Édition : Paris, 2018 ; 

            « Les coquilles marines de la nécropole mésolithique de La Vergne, (Saint-Jean-d'Angély, Charente-Maritime, France) : de leur collecte à la mise en œuvre des corps des corps humains » ; par : Luc LAPORTE, Catherine DUPONT, Yves GRUET, Patrice COURTAUD, Henry DUDAY, Laurent QUESNEL, Jean-Yves LEFEUVRE, Flavien BAMBAGIONI, Vincent MIAILHE et Karine ROBIN ; Publié dans : Gallia Préhistoire - 61 | 2021 ; Édition : CNRS - 2021 ;


Cette publication, « Côtes charentaises, Estuaire de la Charente et Golfe des Santons : Domaine des huitres et des coquillages marins... », a été initiée par l’association Les Amis de Saint-Eutrope et des Sources de la Charente et la Mairie de Chéronnac, en Haute-Vienne, dans le Parc Naturel Régional Périgord-LimousinRégion Nouvelle Aquitaine.
Auteur : J-L.E. Marcillaud © 2022
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